Témoignages
En lien avec la communauté d’apprentissage
Climat de partage
« J’accroche vraiment sur cette partie là de partage [bilan de pratiques]. Ce matin, j’étais là, puis ça m’allumait… J’avais des étincelles dans les yeux. Je disais : « Wow! » » (enseignante à l’éducation préscolaire, CAPTNI1)
« Comme d’habitude, le partage. J’aime beaucoup voir ce que les autres ont fait. Ça alimente mes réflexions sur ma propre pratique professionnelle et sur les activités que je fais ou que je pourrais faire avec mes propres élèves » (enseignante à l’éducation préscolaire, CAPTNI1)
« Je sens que je fais plus partie du groupe des enseignantes de maternelle, qu’ils m’ont trouvé des qualités même si je ne suis pas flamboyante et que je ne prends pas toute la place. Je prends ma place et c’est bien ainsi. J’ai aussi gagné de la confiance en moi et je crois que cela se ressent. En tout cas, ça m’a fait du bien. J’aime la réception lorsque je présente des projets réalisés. Je vois que les gens apprécie ce que je leur présente et qu’ils peuvent se servir de mes idées comme j’aime voir les leurs et que ça m’apporte. Je remarque que l’équilibre est là. Le partage est plus équitable, je donne autant que je reçois. Au début, j’avais l’impression de prendre, mais de donner peu et je ne me sentais pas bien dans ça. » (enseignante du préscolaire, CAPTNI1)
Climat de respect
« Je me suis sentie bien. Bien. Dans le sens que chacun y va à son rythme. Pour moi, je trouvais que ce n’est pas un jugement de dire : « Ah, mon doux. Je n’en ai pas fait beaucoup », ou bien « je n’ai pas avancé ». Moi, je pense que chacun y est allé de son vécu, à son rythme. De savoir où chacune des personnes, dans le fond, en est rendue. Je trouve que chacun évolue à son rythme à lui. Pour moi, je me suis bien sentie là-dedans. » (enseignante du premier cycle du primaire, CAPTNI1)
« Je sens que c’est fait dans le non-jugement, puis ça, c’est important pour moi, parce qu’au début… il me semblait que technologiquement parlant, je ne me sentais pas à la hauteur. Mais après avoir commencé, jamais je n’ai senti que je n’étais pas à la hauteur. J’ai toujours senti que j’avais ma place… Je suis contente d’être ici. » (enseignante à l’éducation préscolaire, CAPTNI1)
« Je trouve qu’au niveau de l’équipe, des gens, des chercheurs, de l’accompagnement, ça aussi, je trouve qu’il y a beaucoup comme de respect. Je trouve que les gens sont aimables et moi ce que je sens, c’est que ça fait sortir, tu sais, le meilleur de moi. » (enseignante du préscolaire, CAPTNI1)
Équipe
« J’aime beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup la CAP. Je sens que c’est une belle gang aussi, autant ceux qui sont du côté formateur que ceux qui du côté des enseignants. C’est vraiment du monde super le fun, le fun à côtoyer. » (enseignante à l’éducation préscolaire, CAPTNI1)
« À part de dire que je trouve que c’est une super belle équipe. C’est une super belle équipe autant au niveau des CP que des profs ou des accompagnateurs de la recherche. Je trouve qu’on est une belle équipe qui se partage les choses, puis qui s’entraide quand on ne comprend pas. » (enseignante du premier cycle du primaire, CAPTNI1)
Lieu de développement professionnel
« Le projet crée parfois un déséquilibre et un inconfort, qui nous amène à nous dépasser. » (bilan collectif, CAPTNI1)
« Je me suis aperçue que je peux apporter des choses intéressantes aux autres. Je dois oser et aller au bout de mes idées. » (enseignante à l’éducation préscolaire, CAPTNI1)
« Je retiens la richesse des échanges qui ont lieu dans ces rencontres. Le chemin parcouru est assez révélateur et je suis bien contente d’avoir eu la chance d’avoir ma place dans ce groupe. C’est une richesse, ce réseau-là, qu’on est en train de se créer. Je trouve qu’il va falloir que ça sorte au-delà de notre réseau, il va falloir que ces résultats-là aillent dans les colloques, pour parler de ce qui se passe ici. Ce n’est pas rien, c’est un laboratoire. » (enseignante à l’éducation préscolaire, CAPTNI1)
En lien avec l’utilisation collaborative du TNI par les élèves
Travail en petites équipes ou en ateliers
« Je trouve que de faire vivre des activités en ateliers ou en situation où les enfants sont actifs tout autour du TNI sont plus riches en apprentissage. » (enseignante à l’éducation préscolaire, CAPTNI1)
« J’ai appris qu’il est préférable de mettre les élèves en ateliers pour travailler au TNI et que le fait d’être en petites équipes permet un plus grand engagement et favorise les discussions » (enseignante à l’éducation préscolaire, CAPTNI1)
« Je crois qu’une de bonne façon de favoriser l’engagement des élèves est d’utiliser le TNI en petit groupe pendant que les autres ne sont pas spectateurs mais bien en action dans une autre tâche » (enseignante au premier cycle du primaire, CAPTNI1)
« Suite au visionnement d’un des vidéos, je me suis dit qu’idéalement je ne laisserais jamais un élève seul au TNI. Face à une difficulté, le défi est trop grand pour un tout petit. Je crois qu’au minimum il devrait être deux pour échanger ou m’assurer d’être présente pour l’appuyer dans ses apprentissages. » (enseignante au premier cycle du primaire, CAPTNI1)
« Je pense que les enfants en retirent plus que lorsqu’ils sont seuls au TNI. Les discussions sont plus enrichissantes et j’ai remarqué qu’il rassure l’enfant qui est peu sûr de lui et valorise celui qui est capable. » (enseignante au premier cycle du primaire, CAPTNI1)
« C’est comme si le fait que j’ouvre la porte à ça, que je suis moins directive, je permets qu’il y ait une éclosion de création. » (enseignante à l’éducation préscolaire, CAPTNI1)
« Que le nombre d’enfants idéal pour les ateliers est de 3. » (enseignante du premier cycle du primaire, CAPTNI1)
« Puis, au préscolaire, je remarque que deux par deux, ça va mieux. » (enseignante à l’éducation préscolaire, CAPTNI1)
Caractéristiques de la tâche
« Je comprends que ce qui est important c’est que les enfants puissent utiliser cet outil en le manipulant et en comprenant comment ça fonctionne et non pas juste comme un exerciseur. » (enseignante à l’éducation préscolaire, CAPTNI1)
« Si je veux qu'il y ait une bonne collaboration avec les élèves, si je veux qu'ils se parlent, il faut que ma tâche ne soit pas trop facile, pas trop simple. Pour que chacun ait besoin de l'autre, je trouve, pour la réussir. Si on est capable de la faire tout seul, on n'a pas besoin de personne, on n'a pas besoin d'échanger, on n'a pas besoin de parler. Ça ne sert à rien. Donc ça, j'ai trouvé ça intéressant » (enseignante au premier cycle du primaire, CAPTNI1)
« La tâche doit être aussi assez longue afin de maintenir l’intérêt un certain temps et avec une difficulté adaptée i.e. qui les fait réfléchir, mais pas irréalisable » (enseignante à l’éducation préscolaire, CAPTNI1)
Canevas ouverts d’activités
« Moi, ce que j’ai noté, c’est que… le canevas ouvert, j’ai aimé ça. Parce que ça m’a forcé à moins que ce soit toujours direct. Je ne sais pas comment l’expliquer. Ça me forçait à faire des choses plus ouvertes dans ma classe. (…) Ça, j’ai aimé le canevas ouvert. » (enseignante du premier cycle du primaire, CAPTNI1)
« Canevas ouverts aussi. Ça m’a amené de plus en plus à travailler mes canevas ouverts. C’est payant parce qu’un coup que le canevas justement est fait, on peut le réutiliser pour d’autres activités. » (enseignante à l’éducation préscolaire, CAPTNI1)
« L’idée pour favoriser la collaboration est peut-être de travailler à créer des activités ouvertes (encore!) comportant un certain élément de “défi” qui obligent la discussion, le compromis et le but commun. » (enseignante à l’éducation préscolaire, CAPTNI1)
« Je suis devenue plus habile. J’ai commencé à voir d’autres possibilités … créer des canevas ouverts qui, parce que là, au début c’était ça, c’était le temps de préparation versus le temps d’utilisation avec les enfants. Quand ça t’a pris deux heures à créer quelque chose qui te prend quinze minutes à faire avec les élèves puis, que c’est fini, ce n’est pas gagnant. C’était là que j’avais déchanté, mais en utilisant plus des canevas ouverts, finalement, c’est le travail, c’est plus eux qu’ils le font. Là, ça vaut la peine là. Ça devient gagnant. » (enseignante à l’éducation préscolaire, CAPTNI1)
« Je me rends compte que des activités de création permettent davantage de travailler en collaboration » (enseignante à l’éducation préscolaire, CAPTNI1)
Espace dialogique
« L’espace dialogique, j’ai ça beaucoup en tête aussi. (…) Vraiment. Surtout depuis la fin de l’année dernière, j’essaie vraiment d’observer les enfants, puis de voir ce qu’ils se disent, puis ne pas trop intervenir aussi. Me retirer aussi en tant qu’enseignante. Les enfants vont être proches, mais pas tout le temps mettre mon grain de sel, même si des fois j’ai comme le goût. J’essaie de voir et d’écouter. Puis, souvent, ils m’impressionnent. Tu sais, ils en trouvent des idées. Ils sont capables de se parler. » (enseignante à l’éducation préscolaire, CAPTNI1)
« Il faut rendre l'activité assez difficile pour permettre le dialogue entre les élèves. » (enseignante à l’éducation préscolaire, CAPTNI1)
« Cette collaboration qui s’installe entre deux ou trois élèves dans différents contextes et les échanges qu’ils font est tellement riche et tellement source d’avancement que je vois réellement dans les équipes de travail de mes jeunes, une évolution. C’est de voir aussi la coconstruction qui prend toute sa place et permet de vivre ensemble l’école, les apprentissages et ses connaissances. » (enseignante à l’éducation préscolaire, CAPTNI1)
Autonomie des élèves
« Il ne faut pas se laisser arrêter par la peur que les élèves ne soient pas capables. » (enseignante à l’éducation préscolaire, CAPTNI1)
« Ça m’inspire et ça m’incite à aller plus loin. Cette année, je fais encore plus confiance à mes élèves et ils manipulent seuls plutôt qu’avec moi à leur côté. Quand on leur montre bien comment se servir de l’outil, il est beaucoup plus facile de les laisser faire ensuite. » (enseignante au premier cycle du primaire, CAPTNI1)
Des élèves